Observant dans un premier temps, « l'asphyxie des productions et des cultures nationales de l'audiovisuel européen », l'auteur analyse par la suite les justifications autant que les failles de l'« exception culturelle » européenne en matière d'audiovisuel. L'hypothèse sur laquelle l'auteur se base est la suivante; « la massive occupation des écrans européens par les produits de la fiction audiovisuelle américaine a atteint, depuis de longues années déjà, le seuil où cette situation accrédite l'hypothèse qu'elle serait de nature à menacer, dans la durée, la vivante réalité de la civilisation propre à l'Europe ».